Santé : la France et la Belgique s’unissent pour soutenir les aidants proches

En raison de l’âge, d’une maladie ou d’un handicap, certaines personnes ont besoin de l’aide et de l’attention d’un aidant proche. Ce maillon social important de la société mérite d’être soutenu. Un programme transfrontalier leur est dédié.

L’accompagnement des personnes les plus vulnérables est un enjeu important. Mais qu’est-ce qu’un aidant proche ?
L’aidant proche est une personne qui accompagne un proche à un moment où celui-ci en a le plus besoin. Que ce soit à cause de l’âge, de la maladie ou suite à un handicap, l’assistance que peut offrir un aidant proche à une personne en souffrance peut véritablement lui changer la vie.
 
L’aidant proche offre à la société un service essentiel, mais c’est une tâche difficile, stressante et fatigante. Beaucoup d’aidants proches (membres de la famille, entourage…) sont surexposés à des facteurs de stress pouvant les conduire à un épuisement personnel ou à une dépression. Il fallait donc penser à les soutenir afin de leur permettre de jouer ce rôle important d’accompagnement des plus vulnérables.
 
« AP réseau service » est un projet qui a pour objectif de soutenir les aidants proches dans le cadre de la coopération transfrontalière. Ce projet d’Accompagnement des Aidants-Proches de personnes âgées en perte d’autonomie (A-P/ Réseau Service) a pour ambition de développer les compétences psychosociales des professionnels qui soutiennent, au domicile, les aidants proches, ainsi que de mettre à disposition des services d’accompagnement individualisé proposés par des psychologues spécialement formés.
 
Afin d’atteindre ses objectifs, le projet s’appuie sur les dispositifs médico-sociaux déjà existants entre la Région des Hauts de France et la Wallonie. Il invite les acteurs des deux pays à développer des pratiques professionnelles communes dans l’accompagnement des aidants proches et ce autour de trois volets :

  • La formation des professionnels.
  • L’accompagnement des aidants.
  • La création d’un réseau professionnel franco-belge.

Que vous soyez un professionnel ou un aidant proche, vous avez accès à plusieurs outils et informations qui vous aideront à améliorer la qualité de vie de la personne que vous aidez … et la vôtre aussi ! 
 
« AP réseau Service » est un bel exemple de ce que la coopération transfrontalière permet de mettre en place.
« AP réseau Service » est une des réalisations concrètes du programme INTERREG France-Wallonie-Flandre financé par le FEDER (le Fonds européen de développement régional).
 
Pour en savoir plus.
Pour mieux comprendre les difficultés rencontrées par les aidants proches.

A vos bottines durant 21 étapes, du 20 juin au 10 juillet

21 jours sur les GR de Wallonie et de Bruxelles pour la santé mentale et le bien-être.

Venez marcher un ou plusieurs jours ou quelques heures simplement pour encourager l’initiative de cette marche pour la santé mentale et le bien-être. De plus, le tracé passe près de chez vous !
Chaque jour, un itinéraire rallie deux villes-étapes en suivant les GR.  À la mesure de votre envie, il vous sera possible d’accompagner pendant 50km, 20km, 5km ou 1km. À vous de choisir ! 
Il va de soi que les Sentiers de Grande Randonnée ont préparé activement et parrainé l’événement. 
Chaque soir, une activité (conférence, concert, exposition) viendra mettre en lumière les acteurs de la santé mentale dans la ville-étape. 

Plus d’informations
Envie de marcher sur les GR pour la santé mentale, notamment l’itinéraire et l’inscription : https://www.grande-marche-sante.be   
Facebook : Grande Marche pour la Santé Mentale et le Bien-Être 
Instagram : grandemarchesante   www.grsentiers.org
https://www.grande-marche-sante.be pour découvrir les étapes proposées.

Les étapes 
1000 km en Wallonie et à Bruxelles pour promouvoir la santé mentale et le bien-être.
#1 (20/06): Namur – Dinant
#2 (21/06): Dinant (Gendron) – Saint-Hubert
#3 (22/06): Saint-Hubert – Bastogne
#4 (23/06): Bastogne – Arlon
#5 (24/06): Arlon (Marbehan) – Libramont
#6 (25/06): Libramont – Marche-en-Famenne
#7 (26/06): Marche (Malempré) – Malmedy
#8 (27/06): Malmedy – Henri-Chapelle
#9 (28/06): Henri-Chapelle – Liège
#10 (29/06): Liège – Andenne
#11 (30/06): Andenne (Forville) – Louvain-La-Nve
#12 (01/07): Louvain-la-Neuve (Wavre) – Bruxelles
#13 (02/07): Bruxelles – Braine-l’Alleud
#14 (03/07): Braine-l’Alleud – Soignies
#15 (04/07): Soignies – Ath
#16 (05/07): Ath – Tournai
#17 (06/07): Tournai – Péruwelz
#18 (07/07): Péruwelz – Mons
#19 (08/07): Mons – Manage
#20 (09/07): Manage – Charleroi
#21 (10/07): Charleroi – Namur



Distributeurs de billets : qui assume?

Les distributeurs de billets ont un prix. Les grandes banques renâclent, les petites se tâtent, bpost assure.

S’il ne devait rester qu’un seul distributeur automatique debout, ce serait un de bpost. Mais on n’est pas encore là.
Hier, la commission des pouvoirs locaux au parlement de Wallonie a poursuivi ses auditions concernant la disparition des guichets automatiques bancaires.

Rappel, fin janvier, le discours tenu par les représentants de la structure Batopin (Belfius, Fortis, ING et KBC) n’avait guère rassuré. Les fleurs, «95% des citoyens devront disposer d’un distributeur dans un rayon de 5 km», n’avait pu cacher le pot, une sérieuse rationalisation du nombre de distributeurs et des endroits où ils sont implantés. On évoque une division par trois.
Avec les questions sous jacentes: quid des zones rurales, et même de certaines zones urbaines, et de la fracture numérique? Ces personnes qui n’ont pas l’équipement ou les connaissances pour passer au numérique. Elles représentent 10% de la population.
Hier, petit soulagement pour les élus qui ont entendu Jean-Paul Grégoire, administrateur-directeur de Crélan, et Jan Smets, director retail et customer care de bpost. Eux, ils se sont regroupés au sein de la Jofico (Bpost, Crelan, Axa, Argenta, VDK…).

Quid des taxes ?
Jean-Paul Grégoire avance ses arguments : 
«La Jofico n’est pas là pour rationaliser l’implantation des agences, elle sert à effectuer des achats groupés de matériel.» Il évoque les 1 500 distributeurs du «réseau». 
« Avec nos agents indépendants, nous voulons jouer sur la proximité pour nous différencier des grandes banques qui mise sur le numérique.» On est bien sur un terrain concurrentiel…

La preuve :
«C’est pour cela que nous voulons conserver un service cash dans nos agences où il n’y a pas de distributeur. C’est comme les services gratuits offerts par certaines petites banques aux plus de 65 ans. On ne doit pas être tous mis dans le même panier. Le client peut aussi faire des choix.»

L’homme remet aussi les élus devant leurs responsabilités :
«Désolé de vous le dire mais vous avez aussi une responsabilité.» 
En énumérant les coûts d’un distributeur, on note que cela revient entre 40 000 et 50 000€ le bunker, 10 000€/an le prix de la machine. Qu’ensuite, il y a la gestion du cash. Où une société privée gère tout ou partie des transferts.
Vient enfin, la part du public: «La Wallonie ponctionne 3 950€/an de redevance par appareil auxquels on ajoute les taxes communales qui peuvent monter jusqu’à 6 000€/an.»

bpost, portes ouvertes
Alors ? S’il n’en reste qu’un ce sera Bpost.
Jan Smets: «C’est dans notre contrat de gestion: nous devons assurer un service dans toutes les communes où il n’y a plus de banque. Pour beaucoup de banques, c’est rassurant parce qu’après, elles savent qu’on est là. Nous sommes même ouverts à un partenariat pour la poursuite des activités de services pour d’autres banques. En attendant, nos 650 bureaux de poste restent ouverts.» Jusqu’au prochain contrat programme.

Albert Jallet
Paru dans L’avenir, 12-5-2021