Fracture bancaire : Test-Achats au combat…

Nos actions comme celles d’autres instances dont Test-Achats commence à porter leurs fruits.
Souvenez-vous ! Nous avions protesté contre la réduction des guichets automatiques et le coût des extraits bancaires.
Voici une résolution récente qui vient d’être prise. Test-Achats a communiqué un extrait et ses critiques que nous partageons.

22 juillet 2021
Le gouvernement fédéral et le secteur bancaire se sont accordés sur l’introduction d’un service bancaire universel. Pour nous qui défendons les consommateurs “oubliés” par la digitalisation, c’est une victoire majeure. Mais le contenu de ce service nous laisse sur notre faim…
Le constat n’a échappé à personne, la digitalisation des services bancaires avance à grande vitesse. Au programme, fermeture d’agences, suppression de distributeurs, disparition d’imprimantes pour les relevés de compte, tarification de plus en plus coûteuse des opérations manuelles…
Cette évolution ne pose pas de problème à une majorité de la clientèle. Mais elle laisse désemparés des centaines de milliers de Belges qui n’ont pas le matériel et/ou la formation pour gérer leurs comptes de manière totalement digitale.

Un vieux combat, une grande victoire
C’est pourquoi nous avions lancé en 2019 une pétition. Elle dénonçait cette digitalisation forcée des banques et réclamait un service bancaire universel pour les consommateurs qui en ont besoin. Cette pétition, qui a récolté un peu moins de 28 000 signatures, a été remise au ministre Dermagne et à la secrétaire d’État De Bleeker en début d’année.
Mais notre combat remontait bien plus loin… En 2003 déjà, un service bancaire dit “de base” avait été mis en place. Objectif : éviter que des personnes se voient refuser tout accès à un compte à vue.
Aujourd’hui, à notre demande, un service bancaire universel est donc créé pour permettre aux personnes menacées par un autre type d’exclusion d’avoir accès à la banque à un coût raisonnable. Nous saluons évidemment cette avancée, mais…

Le contenu de l’accord nous déçoit
Selon la charte, signée semble-t-il par 11 banques, les clients qui le souhaitent pourront obtenir un compte courant non 100% digital lié à une carte de débit pour un montant maximum de 60€ par an.
Dans le cadre de cette offre, il sera possible d’effectuer 60 transactions manuelles par an et 24 retraits d’espèces par an au guichet automatique de la banque. L’impression des relevés de compte à l’agence bancaire sera également possible dans le cadre de ce package; cependant, l’envoi des relevés n’est pas inclus dans le forfait et un “tarif raisonnable” sera facturé pour leur envoi.

Nous émettons trois regrets importants :

  • 60€ par an pour un compte courant peut sembler raisonnable, mais nous observons que près de la moitié des banques proposent déjà un produit adapté à ce profil de clientèle à un prix inférieur à 60€.Selon nos calculs, Argenta, Axa, Beobank, bpost bank, CBC KBC, Europabank et VDK Bank en offrent déjà à partir de 30€.
  • 24 retraits d’argent liquide par an dans des distributeurs automatiques appartenant uniquement à sa propre banque, c’est trop limité, surtout au vu de la raréfaction des distributeurs et agences. Ces 24 retraits devraient absolument pouvoir être effectués dans n’importe quel distributeur.
  • Quant aux aspects pratiques liés à l’impression des relevés de compte, il y a lieu de s’inquiéter. Les agences et les imprimantes se font de plus en plus rares. En outre, non seulement l’envoi des relevés par la poste n’est pas compris dans le forfait, mais le coût pourra excéder celui des timbres, laissant la porte ouverte à des frais plus élevés.

Protégez-vous grâce au mandat de protection extrajudiciaire

Ne laissez pas le hasard décider de votre avenir, même en cas d’incapacité.
Un notaire explique comment mettre en place un mandat extrajudiciaire.

De quoi s’agit-il ?
Le mandat de protection extrajudiciaire est l’outil idéal pour prévoir ce qu’il se passera si un jour vous n’êtes plus capable de décider par vous-même. Perte de mémoire, un accident, une maladie grave,… ces situations malheureuses entrainent souvent des questions compliquées à gérer : payer les factures, gérer les comptes bancaires, que faire de la maison, …
Le mandat de protection extrajudiciaire permet d’anticiper toutes ces questions. En plus de rassurer vos proches, cela vous permet également d’être sûr que vos volontés seront respectées.

Grâce au mandat de protection extrajudiciaire, il vous est possible de désigner un ou plusieurs mandataires, pouvant agir seul ou conjointement, membre de la famille ou ami proche, pour régler vos finances si vous n’êtes plus capable de le faire vous-même.
Depuis le 1er mars 2019, ce mandat extrajudiciaire permet aussi au mandataire de prendre des décisions en ce qui concerne votre personne. Ainsi, vous pouvez veiller à recevoir tous les soins nécessaires dans le cas où vous seriez malade ou victime d’un accident, ou indiquer dans quelle maison de repos ou établissement de soins vous souhaiteriez aller. Vous pouvez de manière plus générale, de veiller à ce que tous vos droits en tant que patient soient respectés.

Comment ?
La protection extrajudiciaire prend la forme d’un mandat, acte dans lequel vous désignez la(es) personne(s) de votre choix (le mandataire) et déterminez vous-même également la manière dont votre patrimoine devra être géré lorsque vous ne serez plus en mesure de le faire.
La rédaction du mandat n’est possible que si vous êtes en possession de toutes vos capacités. Vous pouvez choisir la date à laquelle le mandat prend cours : soit immédiatement alors que vous êtes encore capable (il s’agit alors d’un mandat mixte), soit à partir du moment où vous êtes incapable d’accomplir certains actes (vous pouvez exiger que la production d’un certificat médical préalable). La signature du mandat (et sa modification éventuelle) se fait par un acte notarié dès le moment où vous souhaitez qu’il couvre aussi des opérations immobilières et/ou des donations.
Il doit en outre être enregistré dans un Registre central géré par la Fédération du Notariat.

Quel intérêt par rapport à la protection judiciaire ?
A défaut d’avoir prévu vous-même une protection par un mandat extrajudiciaire, et qu’une mise sous protection judiciaire est justifiée, on fera alors appel à un administrateur. Ses missions seront adaptées à chaque situation personnelle. Vous n’avez donc plus la maîtrise de décider seul ! Cette personne sera désignée par le juge de paix mais vous pourriez avoir fait part de vos suggestions à l’avance via une déclaration de préférence. L’administrateur peut être un membre de la famille ou un administrateur professionnel (un avocat, etc).
Vous pouvez aussi choisir une solution mixte : la gestion de vos biens à un professionnel et la protection de votre personne à un administrateur familial.

A quel moment mettre en place un mandat extrajudiciaire ? 
Entre 2015 et 2020, la moyenne d’âge a fortement baissé et aujourd’hui, les moins de 55 ans représentent près de 10% des personnes faisant un mandat de protection extrajudiciaire. La tranche 56-70 ans représente 30% et celle des 71-85 ans représente 43%. A noter que ce mandat est librement révocable ou modifiable sans devoir informer préalablement le mandataire.

Texte écrit par un notaire pour la CCCA Lasne News, juin 2021.

Respect Seniors : le rapport 2020

Vous disiez maltraitance…, pensez Respect Seniors.

Respect Seniors est l’agence wallonne de lutte contre la maltraitance des aînés.
L’association est disponible pour toute personne qui se pose des questions sur une situation où il pourrait s’agir de maltraitance envers un aîné : aîné, étudiant, professionnel, membre de l’entourage familial, victime ou auteur

L’association est composée de six antennes réparties sur l’ensemble de la région wallonne.
Son numéro d’appel gratuit est le 0800/30 330.

Pour découvrir le rapport d’activités 2020, cliquez ici :
https://online.flipbuilder.com/gfct/aojv/

Parlons-en… Osons!

Let’s Talk The Joy of Later Life Sex

Relate est une association de soutien relationnel au Royaume-Uni.
L’année dernière, elle a aidé plus de deux millions de personnes de tous âges, origines, orientations sexuelles et identités de genre à renforcer leurs relations. 

En 2021, elle s’est associée au célèbre photographe britannique Rankin pour braquer les projecteurs sur l’invisible – le sexe et l’intimité dans nos dernières années, dans la campagne : Parlons de la joie de vivre plus tard . Sexe .
En photographiant six couples plus âgés et une femme dans leurs décors les plus intimes, l’équipe a entrepris de montrer ce que le sexe et l’intimité peuvent signifier plus tard dans la vie d’une manière qui n’a jamais été faite auparavant.

La campagne a été conçue par l’agence de publicité et de marketing Ogilvy , après avoir constaté que la publicité ne représentait pas l’intimité des générations plus âgées.
Apparue dans tout le pays à partir du dimanche 25 avril 2021, la campagne vise à lutter contre la stigmatisation autour de ce sujet tacite.

Pour découvrir les images, cliquez sur : https://www.relate.org.uk/later-life-sex


L’argent liquide est un bien public !

L’Asbl Financité porte plainte contre les 4 grandes banques auprès de l’Autorité de la Concurrence. Pourquoi ?
Financité relève 2 infractions au droit de la concurrence.
De ce point de vue,  l’asbl conteste le fait que tous les citoyens auront un accès aisé à un distributeur de billets à proximité de leur domicile.

Rappel
Le projet de la S.A. Batopin (réunissant : BNP Fortis Paribas, KBC, ING et Belfius) est d’installer un distributeur « neutre » à 5 km de leur domicile pour 95 % de la population.
Dans le cas de Jofico, les distributeurs restent installés dans les agences des petites institutions bancaires (Argenta, Axa Banque, Crelan, vdk Bank et Bpost Banque) bien que rachetés et gérés par un fournisseur externe. Les intentions ne sont pas différentes mais n’ont pas encore communiqués leurs plans d’actions.

Plainte de Financité auprès de l’autorité de la concurrence !
Pour Financité, « il est incompréhensible que de telles entreprises dont l’activité consiste à fortement réduire le service aux usagers ont pu voir le jour apparemment sans aucune restriction ».

Faites entendre votre voix.
Pétition de l’ASBL Financité : cliquez ici !
Accéder facilement au cash, et donc à notre argent, est un droit. 
Rien ne devrait être décidé en la matière sans consulter les citoyen·ne·s.
Signez la pétition et, ensemble, empêchons Batopin de nous imposer une réduction du nombre de distributeurs de billets ! 

Dites non à la réduction drastique des distributeurs de billets en Belgique par Batopin.