Les inégalités socio-démographiques et spatiales de mortalité liée à la covid-19, en Belgique.

Conférence tenue par Mélanie Bourguignon et Thierry Eggeryckx, le 11 octobre 2021, à l’Institut de sociologie de l’ULB.

Le constat
En 2020, la Belgique comme d’autres pays du monde a subi un véritable tsunami sanitaire avec un impact conséquent sur la vie de chacun. L’épidémie a suscité dans la population des réactions diverses, mis en exergue des responsabilités collectives et engendré des pressions anormales sur les hôpitaux avec les conséquences que nous connaissons. La mortalité a été phénoménale avec plus de 60% de décès dans les structures d’hébergement.

Les conférenciers soulignent des différences importantes selon l’âge et la situation du ménage, l’appartenance sociale et les lieux (villes, campagnes…).

L’analyse et les conclusions
En résumé, les analyses statistiques de surmortalité en 2020, comparativement à la moyenne de mortalité pour la période 2016-2019, montrent que toutes les tranches d’âges ont été impactées avec cependant de fortes inégalités en fonction de l’âge, des situations sociales, des co-morbidités, des lieux d’habitation et des régions. Ainsi les personnes qui souffrent de maladies, qui vivent dans des lieux confinés (collectivités telles que maisons de repos, prisons, monastères…) ou dans des endroits fortement peuplés (villes), et celles socio-économiquement défavorisées,  sont les plus exposées. Le cas des maisons de repos (48.000 résidents en région wallonne) est illustratif ; personnes majoritairement âgées de plus de 75 ans, confinées dans une même structure et souffrant  souvent de co-morbidités. Toutefois, toutes les maisons de repos ne sont pas à la même enseigne. Il ressort des études menées que dans celles-ci :
1) 50% d’entre elles n’ont pas eu à déplorer des décès ;
2) la mortalité a été plus importante dans les grandes structures ;
3) la mortalité des hommes a été plus grande que celle des femmes ;
4) une mortalité significative de pensionnaires plus jeunes souffrant de co-morbidités.

Au niveau spatial, il y a également de fortes différences. La Flandre s’en tire mieux que la Wallonie et Bruxelles. La capitale qui réunit tous les ingrédients précités affiche le taux de surmortalité le plus élevé.

Enfin, la pandémie semble avoir eu aussi un impact sur l’espérance de vie. Nous perdrions environ en moyenne un an de vie par rapport aux dernières estimations, les plus favorisés s’en tirant mieux que les autres.

Synthèse réalisée par Daniel Vanderstichelen,
Président du CCCA Rixensart

1er octobre, journée internationale des aînés

Une action symbolique pour un jour symbolique
À l’occasion de cette date symbolique, Bras dessus Bras dessous distribuera, en quelques endroits de la commune, des fleurs dans le cadre de l’action « Simple comme une fleur ».
Les animateurs donneront une fleur aux passants qui l’offriront à leur tour à une personne âgée souffrant de solitude.

La volonté de sensibiliser
Au-delà de ce geste simple et symbolique, il y a la volonté de sensibiliser le public à la situation des personnes âgées isolées, de leur offrir un espace de parole et de permettre aux bénévoles de témoigner de leur engagement.

Charlotte Rigo – chargée de projet
Tél : 0492 10 70 38
charlotte.rigo@brasdessusbrasdessous.be ou 0492 10 70 38
www.brasdessusbrasdessous.be

Article proposé par Josette Legrand
CCCA Rixensart

Senior : à partir de quel âge fait-on partie du club ?

Notre modernité ne peut plus se passer du mot «senior», moins stigmatisant que d’autres. Mais définir cette tranche d’âge n’est pas si simple.
Si l’espérance de vie dépasse un jour les 100 ans, à quel âge commencera la vieillesse?» se demande le démographe Jean-Marie Robine, conseiller scientifique auprès de la direction de l’Ined (Institut national d’études démographiques). Il fut un temps où la réponse semblait simple.
La vie pouvait se représenter en trois âges, et la vieillesse – le troisième et supposé dernier âge – commençait avec les rides vers 50 puis 60 ans. Mais tout a changé dans la seconde moitié du XXe siècle.

Il y a d’abord eu la reconnaissance de l’adolescence. Un temps circonscrite aux alentours de la puberté entre 12 et 18 ans, elle englobe aujourd’hui les «préados» de 10 ans et ne cesse d’être prolongée.
Selon une étude du Pr Susan Sawyer (université de Melbourne, Australie) publiée dans The Lanceten janvier 2018, ce serait désormais à 24 ans, âge de la pleine maturation du cerveau, mais aussi de l’accès à indépendance, que l’adolescent deviendrait adulte dans les sociétés occidentales.

La soixantaine rime avec dynamisme
Mais cet âge du milieu de la vie ne dure guère ! A peine l’homme et la femme atteignent-ils cet état de maturité, ils deviennent des «seniors». Tout se complique. En latin, le terme «senior» signifie «plus âgé». Mais plus âgé que qui ? Et sur quels critères ?

Au sein de l’entreprise, particulièrement pour les cadres, le senior a 45 ans et une maturité professionnelle qui fait défaut aux «juniors», jeunes diplômés au CV encore peu fourni.
Sur le marché du travail au sens large, les seniors ont plutôt de 55 à 64 ans : ce sont là les catégories du ministère du Travail ou de l’Insee. Craignant le licenciement, plus exposés au chômage, ces seniors-là sont peu enviés.
Mais à la retraite, leur soixantaine rime désormais avec dynamisme et liberté : ils peuvent prétendre à la carte de réduction SNCF dite «Senior +», bien plus chic que l’antique carte Vermeil.

Par contre, s’ils ne se portent pas bien, le code de la Sécurité sociale les classera dans la catégorie «personnes âgées», voilà une case supplémentaire ! Elle commence à 60 ans pour les régimes d’invalidité ou de handicap, pour les demandes d’allocation personnalisée à l’autonomie ou d’entrée en Ehpad.

Christine Baudry
Figaro.fr santé publié le 18/11/2018

Article proposé par Katty Mertens
CCCA Rixensart

Instants musicaux

Un SUCCES !

Si le temps n’était pas au rendez-vous le 07 août, le cœur et la joie y étaient grâce au talent de l’animateur Dominique Rectem et à la bonne humeur des participants..

Le soleil n’a pas été plus généreux le 29 août mais la musique de Lazy Jack nous a emmené en voyage..

ENCORE UN GRAND BRAVO A TOUTE L’EQUIPE DU CCCA QUI N’A PAS MENAGE SA PEINE !

Eliane Tibaux, Bernadette Hugé, Nicole Tielemans, Serge Deleener, Alain Dewattine, Audrey Jorion… et bien sûr Andrée De Ville, président de la Commission Festivités.

Une plume à votre service

Martine vous propose une aide à la lecture, à la compréhension et à l’écriture de textes.

Elle s’adresse aux personnes éprouvant des difficultés 
– à écrire un courrier en rapport avec la vie quotidienne
– comprendre les courriers reçus- formuler leurs réponses
– remplir des formulaires administratifs
– rédiger une lettre- répondre à une convocation officielle
– contester une facture
– se défendre face à un propriétaire, un voisin, un fournisseur, …
– demander des informations complémentaires
– adresser une plainte administrative ou autre.

Pour rappel : c’est le demandeur qui
– est responsable du contenu du courrier
​- signe le courrier
– reçoit la réponse de son correspondant.

Elle ne se substitue ni aux avocats, notaires, huissiers, ​assistants sociaux et administrations diverses.
Elle ne peut en cas de litige déjà en cours (dossier légal auprès d’un avocat, justice de paix, médiateur social ou autre autorité juridique) accepter votre requête.

Ses compétences à votre service 


Une écoute attentive, la discrétion, le respect de la confidentialité, la diplomatie, la neutralité et la rigueur.

Contact
Martine PANNEELS,
CCCA Rixensart
ccca.rixensart.be
martinepanneels@ymail.com

Article proposé par Martine Panneels.